La Pâque

Pâques veut dire " passer, passer d’un état à un autre ; de l’état d’esclave à l’état d’homme libre, de l’état de mort à la vie ". Dieu a ordonné à Israël d’instituer la Pâque pour qu’il se rappelle de sa sortie d’Egypte, c’est-à-dire de son passage de l’esclavage à la liberté. La libération d’Israël est la victoire qui couronne le combat de Dieu contre l’oppresseur Satan, incarné dans la personne de Pharaon, roi d’Egypte. Ce combat, comme celui des dix plaies, est l’image visible du combat invisible qui a eu lieu plus tard à Golgotha, et dans les régions infernales, entre le Seigneur et les puissances de l’enfer, pour la libération et le salut de l’humanité (Eph. 4 : 7-10).

 

Ce que nous enseigne la Pâque

Pour préserver son peuple pendant les combats contre les Egyptiens, Dieu a donné un signe précis pour le distinguer : immoler un agneau. Le sang de cet agneau, avec lequel on a marqué les linteaux des maisons des Hébreux, a servi de signe à l’ange pour épargner le peuple d’Israël. Le sang de cet agneau a permis à l’ange exterminateur de ne frapper que les premiers-nés parmi les oppresseurs. Cet agneau a été sacrifié pour la préservation et la libération du peuple d’Israël. Il est, à la fois, le signe précurseur et l’image du sacrifice de " l’Agneau de Dieu " Jésus-Christ, qui a été immolé sur le mont Golgotha, pour préserver et libérer le monde de l’esclavage satanique, de la perdition éternelle. Jean-Baptiste l’a révélé au monde en disant :

Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde, c’est-à-dire qui ôte l’emprise satanique sur l’humanité. Alléluia ! " (Jean 1 : 29).

Comme Moïse a invité le peuple d’Israël à manger la chair de l’agneau sacrifié, Jésus-Christ nous invite à manger la chair de " l’Agneau de Dieu ", c’est-à-dire sa propre chair sous la forme de la sainte Cène qu’il a lui-même instituée :

 

 

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