Le mode de vie quexige la vocation de lEglise
LEglise sédifie et se nourrit exclusivement de ce qui vient, directement ou indirectement, de son céleste Epoux. Elle vit dans lamour, et lespérance de son Epoux, et laime de ce même amour, plus que tout autre au monde. Dans toutes les circonstances de sa vie terrestre, elle ne sinspire que de ce qui vient de son Epoux, et reste en communion constante avec lui. Tous les jours de sa vie terrestre elle apprend à sépanouir dans la pratique des vertus divines, propres à sa vocation dEpouse glorifiée, aux côtés de son Epoux. Ces vertus, les voici :
La foi (ou confiance totale en son Epoux), la paix, la joie dans son cur, la tempérance, lassurance, la fermeté, la justice, la constance, la simplicité, la sainteté, la pureté, la noblesse, la vérité, la patience, lhonnêteté, la splendeur, la transparence, la promptitude, la ferveur, le dynamisme, la prudence, la sagesse, la fidélité, la majesté, la douceur, la persévérance, le dévouement, etc.
Nous reviendrons, un peu plus loin, sur le thème de lidentité et de la conscience de lEglise. Toutes ces vertus, étant celles de sa nouvelle nature, sont les formes variées par lesquelles lamour, abondant dans son cur, se manifeste au monde et honore ainsi son Seigneur, son céleste Epoux. A ces vertus sajoutent ce qui lattend au terme de son pèlerinage terrestre : elle apparaîtra devant Dieu, purifiée par le sang de son Epoux, glorieuse, sainte, irrépréhensible, resplendissante, préparée pour régner, parée dor. Telle est la splendeur de lEGLISE, LEpouse de Jésus-Christ (Ps. 45 : 14 ; 2Tim. 2 : 12 ; Apoc. 2 : 10)
En conclusion, ayons les yeux ouverts !
Si nous sommes animés du sens du respect de la sainteté et de la haute dignité de lEglise-Epouse, nous verrons que les religions impures ou des organisations quelconques qui sattribuent le nom dEglise, injurient grossièrement LEGLISE ainsi que son Epoux, puisque les deux ne font quun (Jean17 : 20-22). Lorsque les chefs religieux ont entendu Jésus dire quil était le Fils de Dieu, ils Lui dirent : " Tu blasphèmes ". Selon eux, Jésus profanait la sainteté de Dieu, rien quen disant quil était son Fils. Ils prétendaient ainsi respecter Dieu, mais ce nétait pas le cas puisquils ne discernaient même pas son fils ; Ils navaient dyeux que pour voir la nature humaine de Jésus, sa divinité leur était cachée. Les chefs des religions modernes ne sont pas différents ; ils disent volontiers : " nous sommes lEglise, mais ils ignorent la vraie identité de lEglise et ne lui témoignent pas le respect qui lui est dû. Ne sont-ce pas ces religions qui blasphèment lorsque, pour atteindre leurs objectifs, elles se servent de Dieu en feignant de le servir, et se livrent entre elles aux pires abominations ? Idolâtries, guerres fratricides, scandales de toutes sortes, les crimes que nous connaissons, tout cela ne les empêche pas de dire haut et fort : nous sommes " lEglise " ! Nest-ce pas une grossière injure contre la sainteté du Seigneur et de son Epouse ? Oh combien il serait judicieux de ne désigner par le nom d" Eglise ", que les membres nés de nouveau, conscients et fiers dêtre le Corps de Christ. Si cela pouvait entrer dans nos curs, cela entrerait aussi dans nos murs, et toute la frustration dont lEglise est victime cesserait rapidement. Mais, direz-vous, la distinction de lEglise-Epouse davec les églises-religions se fait ; lune sécrit avec un " E " et lautre avec un " é ". Chers frères et surs, la confusion qui envahit notre monde montre que cette distinction est peu de chose ; surtout lorsque lon attribue abusivement au terme " église-religion ", un " E " majuscule. Mais ce qui est surtout une profanation pour la vraie EGLISE, cest labsence de distinction dans la prononciation du nom dEglise. Le monde en général ne voit pas de différence entre les diverses organisations dites églises chrétiennes et les membres " nés de nouveau " du Corps de Christ. Les profanes mettent, comme on dit, tout " dans le même sac ". Or, nous lavons dit, LEGLISE est digne de la plus haute distinction, de la suprême noblesse. Deux faits alarmants découlent de cette situation : le premier est que le peuple de Dieu néprouve plus le besoin dune pleine connaissance de " lidentité de lEglise " cest-à-dire de sa propre identité. La deuxième conséquence est que notre société en est la victime car elle est privée de limpact bénéfique du témoignage de lEglise-Epouse. Ne voyant pas distinctement qui est et qui nest pas " LEglise ", le monde ne prend pas assez au sérieux les messagers du salut que Dieu lui adresse. De ce fait, il nen est pas entièrement responsable. Nous savons que cette confusion est une des stratégies de Satan que nous devons réprimer et dénoncer énergiquement. Mais bientôt, par une abondante effusion de lEsprit saint, lEglise prendra conscience de sa haute vocation. Elle passera alors à laction et éclairera toute lhumanité selon sa mission. Elle sera lobjet dadmiration (ou de terreur) pour ces systèmes religieux qui, pendant des millénaires par leurs fausses doctrines, nont cessé de linjurier. Nous ne quittons pas ce thème de " lidentité " de lEglise sans rappeler que nous sommes lEglise et que cette identité est la nôtre dans la mesure où nous la désirons. Si, obéissant au Saint-Esprit, nous visons et progressons vers cette identité, au détriment de lidentité charnelle (humaine), alors nous sommes sûrs dy arriver, car cest la parole de Dieu qui nous le dit :" Celui qui a commencé en vous cette bonne uvre (notre rédemption et notre régénération), la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ ". (Phil. 1 : 6).
On comprend aisément que le Saint-Esprit a été envoyé pour régénérer et sanctifier lEglise ; préparer lEpouse pour le grand jour des " noces de lAgneau ", cest là sa mission. Sans cette sanctification, pas un seul être humain ne verra le Seigneur. A partir de linstant où nous naissons à la vie nouvelle, et avec notre collaboration volontaire, pardonnez-moi de le répéter, le Saint-Esprit produit les circonstances qui conviennent au développement de notre identité divine, au détriment de notre identité pécheresse sur le plan humain. Et cela, jusquà la stature digne de notre céleste Epoux. Cest parfois douloureux, mais ça en vaut la peine ; car léternité est en jeu, et elle sera longue si lon est mal placé ! Combien sages sont ceux qui, parmi nous, comme les martyrs et des milliers dautres, veulent donner, dans tous les domaines de leur vie, " carte blanche au Saint-Esprit " (Apoc. 11 :12) !
Pensez-vous que tout ce que nous venons de voir est trop affirmatif ? Toutes les déclarations de lEcriture sainte sont affirmatives et ne laissent aucun doute. Les sujets que nous avons touchés ont tous plusieurs références bibliques. Cependant, jaccepte volontiers toute critique constructive et le dialogue, dans le but de découvrir avec toujours plus de précision les splendeurs, les profondeurs de la réalité dont notre Créateur, par Jésus-Christ, nous a ouvert lentrée.
Au travers de la lecture de ces pages, le Saint-Esprit va vous stimuler, vous affermir en augmentant votre connaissance sur la réalité de Dieu. Votre intelligence sen trouvera ainsi renouvelée, pour votre bonheur et pour sa gloire, car cest bien pour cela que Dieu vous a créé.