LA CONSCIENCE DE L’EGLISE

C’est pourquoi, bien aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par Lui

sans tache et irréprochables dans la paix ". (2 Pierre 3 : 14.)

 

L’EGLISE, a-t-elle la conscience de son identité ?

Nous allons procéder à un simple examen de la situation du peuple de Dieu en général. Que le Saint-Esprit nous vienne en aide. Avant cela, j’aimerais préciser que le but de cet examen est d’inciter l’ensemble du corps de Christ à prendre conscience de sa véritable identité divine, pour qu’il progresse vers la stature spirituelle que le Seigneur a prévue pour les membres de son Corps. C’est vers cette stature qu’il nous faut évoluer coûte que coûte. Ce but est d’ailleurs celui de la brochure que vous avez en main. Précisons au passage, si besoin est, qu’elle n’a aucune prétention littéraire de quelque ordre que ce soit.

Pourquoi publier une brochure de plus, alors que nous avons tant de lecture ? Pour contribuer, par ce moyen, au progrès spirituel du peuple de Dieu. L’aider à prendre conscience, et à atteindre sa vraie stature spirituelle, est une des tâches que le Seigneur m’a confiées. Cette brochure n’est pas le condensé des expériences nombreuses que j’ai faites en trente-six années de vie avec le Seigneur ; elle est surtout au bénéfice de la position spirituelle, où le sens de ces expériences m’ont conduit. C’est de toutes mes forces que je crie à mes frères " nés de nouveau " en Christ du monde entier : " IL EST GRAND TEMPS " que nous, l’Eglise, prenions conscience du fondement divin de notre identité. Hélas, une trop grande majorité de membres du Corps de Christ ignore sa splendeur spirituelle : Une identité digne du Créateur qui l’a conçue à son image, à la mesure de la vocation de l’Epouse, que l’Epoux lui réserve dans sa gloire éternelle, au jour où son plan de rédemption sera accompli. Evidemment, une vocation si élevée implique la régénération et la sanctification, nous l’avons dit, qui se font ici-bas ; dans la mesure où chaque membre du Corps de Christ collabore volontairement avec le Saint-Esprit.

- L’Eglise doit avoir la conscience de sa haute vocation, sans quoi elle ne pourra croître normalement vers la stature spirituelle que cette vocation exige (Esaïe2 : 2-3 ; Eph. 1 :6, 12, 14) ; (Eph. 4 :11-16).

- Elle doit savoir qu’elle est un peuple en marche vers la perfection, vers l’identité de son Epoux.

- Elle doit savoir qu’elle est le peuple qui se prépare à peupler la nouvelle création de Dieu. Rappelons que dans la nouvelle création, il n’entrera que des nouvelles créatures (Esaïe65 : 17-18 ; 2Pierre3 : 13). Dans ce monde, malgré toute l’hostilité, elle doit refléter la paix, la sérénité.

- Elle doit se réjouir de savoir que " le Malin " ne peut pas toucher ceux qui sont nés de Dieu (1Jean 5 : 18-19 ; Apoc. 2 : 26, etc.).

- Elle doit savoir qu’elle est, avec son Epoux, la lumière du monde, le sel de la terre ; elle doit vivre comme telle jusqu’à la fin (Mat. 5 : 13-14 ; Jean8 : 12).

- Elle doit avoir la conscience qu’elle est une multitude pluriraciale et que toute forme de frontière érigée par des dénominations est, dans son corps, un sérieux handicap dont elle doit se débarrasser. Plus vite elle le fera, plus elle hâtera le retour de son Epoux (Rom. 6 : 22 ; Rom. 8 : 1 ; Eph. 3 : 9-12 ; Apoc. 12 : 11).

- Elle ne doit jamais oublier qu’elle est aussi l’argile dans les mains du divin potier, son Créateur, qui la façonne et la sanctifie à son goût, à son image (Rom. 9 : 22 ; Esaïe 45 : 9 etc.).

- Elle doit avoir la conscience qu’elle est également une armée de soldats-messagers victorieux en marche ; détenteurs du salut dont l’humanité a besoin, et qu’elle a la tâche et la responsabilité de le propager partout (Actes 1 : 8 ; Ezéch. 3 : 17-18 ; 33 : 7-9).

- Elle doit avoir la conscience qu’elle est un peuple en formation, et que les épreuves de sa vie terrestre, puisque son Epoux les permet, sont autant de bénédictions. Elles sont les exercices nécessaires à sa croissance vers la stature spirituelle de son Epoux (Eph. 4 : 13-14).

- L’Eglise est fière de savoir qu’elle a été choisie par son Epoux et qu’elle est le " temple " dans lequel son Dieu fait sa demeure (Jean 15 : 16 ; 1 Cor. 3 : 16)

- Consciente de sa citoyenneté céleste, elle doit exercer sa mission temporaire sur la terre, sans perdre de vue son héritage, les richesses éternelles de son Epoux (Eph. 2 : 19 ; Héb. 12 : 22).

- Elle doit vivre avec la conscience que, sur la terre, elle représente son Epoux et qu’elle peut œuvrer en toute sécurité sous la protection de sa bannière, pour le salut du reste des membres de son Corps.

- Elle doit aussi être consciente qu’elle n’est que la gérante des biens matériels que son Epoux lui confie. Elle doit tout investir, y compris ses énergies et son temps, dans l’intérêt de la cause de son Epoux, en vue du triomphe définitif de sa justice, de ses plans, de son amour. Il y a encore beaucoup à découvrir sur la personne, la vocation et l’identité de L’EGLISE :

Mystère caché pendant des siècles, mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi  ". (Rom. 16 : 25-26.)

" Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Evangile. . ". . (Eph.  3 : 6-7, etc.)

Le Saint-Esprit, chargé de cultiver, de développer la beauté de l’identité de l’Epouse, une Epouse " sans tache, ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible  ", ce Saint-Esprit nous conduit jusqu’à la découverte totale des splendeurs de notre " réelle identité " et des trésors de la réalité de Dieu. Pourvu que nous restions à son écoute (Eph. 5 : 27 ; Jude 24). " ...pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible "Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ".

 

--------------------------------------------

 

retour au sommaire